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Taxe sur les transactions financières

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Communique de presse UNSA

Taxe sur les transactions financières :
un petit pas pour la croissance, un grand pas pour l’Europe

 

 

La France, l'Allemagne, la Belgique, l'Autriche, le Portugal, la Slovénie, la Grèce, l'Italie, l'Espagne, l'Estonie et la Slovaquie soutiennent désormais la proposition formulée en septembre 2011 par la Commission européenne visant à taxer les transactions d'actions et d'obligations à 0,1 % et les produits dérivés à 0,01 % dans tous les pays européens.

L’UNSA, avec la Conférence Européenne des Syndicats, réclame depuis de nombreuses années la mise en place d’un tel impôt tout à la fois dans un but de cohésion sociale, de lutte contre les spéculations financières, de financement d’actions de relance en Europe.

L’UNSA se félicite donc de cette démarche commune de onze pays, dont quatre fondateurs, qui permettra à la Commission européenne de soumettre dès novembre une demande formelle de « coopération renforcée ». C’est enfin la possibilité de mettre en oeuvre une politique pour les Etats de l'Union européenne désireux de se regrouper pour agir ensemble sans attendre les Vingt-Sept.

C’est un signal fort montrant que l’Union européenne veut devenir un acteur fort et uni :

dans le domaine de la politique économique, donc pour une croissance cohérente et répartie,
dans la lutte contre la spéculation sans frein.
L’UNSA demande que des moyens d’accompagnement soient mis en place afin de contrôler ce système de taxation et que le produit ainsi collecté soit affecté au budget européen sous le contrôle du Parlement.


 

Emplois d’avenir : l’UNSA note des avancées significatives

L’UNSA se félicite de l’adoption définitive du projet de loi portant création des emplois d’avenir.

Dans ce texte, elle retrouve une grande partie de ses revendications.

Ainsi l’UNSA note avec intérêt que :

· La priorité sera donnée au CDI temps plein avec une aide publique de 3 ans maximum pour des jeunes les plus éloignés de l’emploi

· La formation qualifiante sera renforcée et obligatoire, ce qui permettra l’acquisition de base transférable pour un accès à une qualification supérieure

· Le tutorat en entreprise sera exigé, le suivi étant assuré par Pôle Emploi, les missions locales ou encore Cap emploi

· L’ouverture des emplois d’avenir aux structures d’insertion par l’activité économique est assurée

· La prise en compte du volet égalité fille/garçon, handicap, social et environnemental est clairement identifiée

Pour finir, l’UNSA se félicite que la loi prévoie en cas de non respect des engagements, le remboursement des aides perçues par les entreprises.

L’UNSA demande néanmoins que l’Etat assure à Pôle Emploi, aux missions locales et à Cap Emploi, les moyens nécessaires au suivi de ces jeunes embauchés en emploi d’avenir.

Dès la parution des décrets d’application, l’UNSA s’efforcera, dans les entreprises, les associations et les collectivités territoriales, de suivre la mise en œuvre de ces emplois.

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